Le protectionnisme
Depuis dix ans maintenant, j'analyse, à partir de faits concrets, le poids du commerce international sur les paysans du Burkina Faso et de l'Afrique de l'Ouest. Aujourd'hui, quand je vois les dégâts causés par les tenants du libre-échange sur l'alimentation, je m'étonne que l'on ne cherche pas une autre voie.
L'Afrique de l'Ouest a fait la preuve, dans sa chair, que le libre-échange ne conduit pas au renforcement de la sécurité alimentaire. Aujourd'hui, j'en suis convaincu, les paysans du monde entier ont le droit d'être protégés.
Lire : L'agriculture de l'Afrique de l'Ouest a le droit d'être protégée.
Ou encore : "protectionnisme intelligent" comme l'ont fait, avec un certain succès, les Ougandais.
Dans ce dossier, je voudrais proposer des réflexions et des documents pour nous convaincre que d'autres chemins sont possibles que ceux proposés par les tenants du libre-échange pur et dur.
Je commencerai par des extraits d'un auteur sud-coréen, peu connu par les francophones, car pas encore traduit en français.