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Les articles qui suivent sont écrits en réponse à l'actualité. Nous vous conseillons de plus la lecture de l'étude ayant pour titre : La révolution blanche est-elle possible au Burkina Faso, et plus largement en Afrique de l'Ouest ?

Le riz est de plus en plus consommé en Afrique de l'Ouest, notamment par les populations urbaines. Les importations de riz sont très importantes. Pourtant l'Afrique de l'Ouest pourrait produire tout le riz dont elle a besoin pour nourrir sa population. Elle a l'eau et les terres nécessaires. Il faudrait pour cela qu'elle ait une politique agricole et alimentaire volontariste. Les différents articles de cette rubrique manifestent ainsi l'évolution des politiques de la région. Et la nécessité de la reconnaissance du droit de Souveraineté alimentaire.


De Haïti aux Philipinnes, en passant par le Mexique (dès 2007), le Burkina Faso (en février 2008), le Sénégal, la Côte d'Ivoire... , les populations manifestent, parfois violemment, contre la flambée des prix de la nourriture. Dans la presse, les réflexions ne manquent pas. Elles proviennent de grandes institutions (la FAO, la Banque Mondiale... ), d'hommes politiques ou de spécialistes... Ci-dessous, nous vous en proposons quelques-unes. Nous les avons sélectionnées pour alimenter le débat.

Nous vous proposerons également nos propres réflexions. Nous chercherons les voies qui pourraient permettre de transformer cette crise en opportunité.


L'actualité nous presse. Nous voyons les américains faire le forcing sur les O.G.M. Ils n'ont pas peur d'accuser l'Europe d'être responsable de la faim dans le monde... parce qu'elle freine l'acceptation des OGM. M. Bush n'a pas peur de faire du chantage : les milliards de dollars annoncés pour lutter contre le SIDA, seront accordés aux seuls pays qui accepteront aussi les O.G.M. !

En ce 9 juillet 2003, la SOFITEX (société qui commercialise le coton du Burkina) organise un atelier sur les OGM (avec l'appui des entreprises qui fabriquent ces OGM !). Nous avons préparé un document qui a été lu et distribué à cet atelier : A qui profitent les OGM ?


Pour aller plus loin, quelques liens utiles :

  • La revue l'Ecologiste et son site : www.ecologiste.org
  • Inf'OGM (site d'information sur l'actualité des OGM) : www.infogm.org
  • OGM-Dangers (site d'information complet et régulièrement mis à jour) : www.ogmdangers.org
  • GRAIN (Action Internationale pour les Ressources Génétiques) : www.grain.org
    • Contact pour l'Afrique francophone : Jeanne ZOUNDJIHEKPON     Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Les articles ci-dessous éclairent ceux de la "Souveraineté alimentaire", et réciproquement.

L'Afrique de l'Ouest a besoin d'une véritable politique agricole. Or, celle-ci n'existe que sur le papier. L'ECOWAP, la Politique Agricole Commune de la CEDEAO est une bonne politique, mais elle n'est pas appliquée. Elle n'est pas appliquée pour des raisons internes (les politiques nationales sont faites en faveurs des populations urbaines), et pour des raisons externes (le droit de souveraineté alimentaire n'est pas encore reconnu par la communauté internationale).

Les articles ci-dessous voudraient tracer un chemin pour la mise en place effective d'une véritable politique agricole de l'Afrique de l'Ouest.


Depuis octobre 2003 (voir ci-dessous le numéro 59 : Nouvelles menaces sur l’Afrique : les APER) nous ne cessons d’offrir des informations sur les enjeux des Accords de Partenariat Economiques (APE) que l’Union Européenne (UE) veut signer avec les pays ACP (Afrique - Caraïbes - Pacifique). Ces articles étaient dispersés. Ils sont maintenant regroupés ici pour permettre de mieux suivre l’évolution des négociations entre l’UE et les pays ACP, étant entendu que nous suivons plus spécialement la situation de l’Afrique de l’Ouest représentée par la Commission de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

Ces accords, dits de partenariat, sont en fait des accords de libre échange. Aussi est-il intéressant de suivre la situation du Mexique (spécialement de ses paysans) puisque ce pays a déjà signé un tel accord avec les Etats-Unis et le Canada (L’ALENA - L’Accord de Libre-échange nord-américain). Ainsi, nous vous invitons à commencer la lecture de ce dossier par le numéro 28 de la rubrique Vu au Sud - Vu du Sud : « Les paysans mexicains sont en colère » du 7 février 2003.


Depuis dix ans maintenant, j'analyse, à partir de faits concrets, le poids du commerce international sur les paysans du Burkina Faso et de l'Afrique de l'Ouest. Aujourd'hui, quand je vois les dégâts causés par les tenants du libre-échange sur l'alimentation, je m'étonne que l'on ne cherche pas une autre voie.

L'Afrique de l'Ouest a fait la preuve, dans sa chair, que le libre-échange ne conduit pas au renforcement de la sécurité alimentaire. Aujourd'hui, j'en suis convaincu, les paysans du monde entier ont le droit d'être protégés.

Lire : L'agriculture de l'Afrique de l'Ouest a le droit d'être protégée.

Ou encore : "protectionnisme intelligent" comme l'ont fait, avec un certain succès, les Ougandais.

Dans ce dossier, je voudrais proposer des réflexions et des documents pour nous convaincre que d'autres chemins sont possibles que ceux proposés par les tenants du libre-échange pur et dur.

Je commencerai par des extraits d'un auteur sud-coréen, peu connu par les francophones, car pas encore traduit en français.

Le 21 novembre 2001, les producteurs de coton africains ont lancé un appel solennel pour sauver le coton africain. Depuis ce jour, nous relayons cet appel. Aussi, nous vous offrons :

Notre site étant consacré au SEDELAN (Service d'Editions en Langues Nationales) et par là à la promotion du monde rural burkinabè et ouest-africain, cette nouvelle catégorie "Divers" accueillera des articles très divers.

Le seul critère qui nous guide : l’intérêt que pour l’une ou l’autre raison nous y trouverons.

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