Aujourd’hui, il est arrivé à Paris ! Va-t-il conquérir le public parisien ?
Après, les prix de L’Intégration Africaine de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Félix-Houphouët-Boigny du Conseil de l’Entente et Paul Robson glané lors du dernier Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) (en février 2017), le film a eu un grand succès auprès du public au Festival du Film d’Angoulème en juillet 2017. (Voir la petite video de TV5MONDE).
Puis en novembre 2017, « le film rafle le Prix du Public au Festival World Cinéma Amsterdam. Au total quarante-six films documentaires, longs et courts métrages sont à l’affiche de cette 8ème édition de ce festival réservé exclusivement aux films d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du sud.
Ce festival décerne deux prix : Un Prix du Public obtenu grâce aux votes des cinéphiles et un Prix du jury. «Frontières» est un long-métrage, qui met en scène quatre femmes traversant l’Afrique de l’ouest du Sénégal au Nigeria en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Bénin affrontant toutes sortes de difficultés. » (D’après Diaspo24.info)
Conquis par le film, le public du ciné Rialto d’Amsterdam que l’on dit froid a applaudi à tout rompre à la fin de la projection de «Frontières».
« C’est un magnifique film. Il montre à la fois le combat quotidien des femmes africaines mais aussi l’espoir que ces femmes portent sur l’avenir du continent », s’est exclamée Maria Klein, une jeune amsterdamoise de 24 ans.
Ce film « Frontières » ne cesse de passer des frontières. Voici qu’il arrive en France : à Paris, à la place Saint Michel, et en Île de France.
A l’entrée de la salle de « L’Espace Saint Michel », on nous à offert un document de présentation. La réalisatrice présente ainsi le film :
« Adjara, Emma et Sali se rendent à Lagos. Les 3 femmes se rencontrent dans un bus sur le trajet Bamako, Cotonou via Ouagadougou. Le voyage est un parcours de combattants. Elles subissent des pannes de voiture, affrontent des coupeurs de routes et sont témoins de scènes de vols de passagers. Mais leur pire cauchemar reste le franchissement des frontières où elles sont exposées à la corruption, aux violences faites aux femmes et au trafic. Pour s’en sortir elles devront se serrer les coudes et prendre soin les unes des autres. »
« J’ai décidé de faire ce film non seulement pour montrer les combats de la femme africaine mais surtout pour montrer que les choses peuvent changer. »
« Je ne prétend pas changer le monde avec ce film. Mais si ce film engendre des débats, j’aurais atteint mon objectif ». Apolline Traoré, réalisatrice.
Une bonne illustration de cette citation de Simone Weil :
« Deux forces règnent sur l’univers : lumière et pesanteur. »
Film à voir sans tarder, pour ne pas le manquer ; mais aussi pour qu’il reste longtemps dans les salles françaises.
Paris, le 23 mai 2018
Maurice Oudet
Président du SEDELAN