Une réponse à la faim et à la pauvreté
Dans son élan de valorisation des produits du lait local, l’Union nationale des mini-laiteries et producteurs du lait local du Burkina (UMPL/B) a organisé autour du thème « La place et la contribution des mini laiteries dans le développement socio-économique des acteurs », les 72 heures des produits laitiers locaux. Première du genre, la cérémonie de lancement de ces Journées est intervenue - sous la présidence du ministre en charge des ressources animales - dans la matinée du samedi 14 février 2015 à Ouagadougou.
Cet article a été publié dans le quotidien « L'Observateur Paalga » du 16 février 2015
Avant de vous offrir la suite de cet article, je voudrais donner quelques explications aux lecteurs qui, n'ayant rien reçu depuis la lettre n° 492, se sont demandés si la parution était finie. Qu'ils se rassurent. Plusieurs raisons ont motivé l'arrêt de la parution. La principale étant que nous sommes en train de modifier profondément la présentation de notre site. Il devrait être prêt dans quelques jours. Nous espérons que vous l'apprécierez. Nous reprenons l'envoi des ABC Burkina avec ce numéro.
Dans l’optique de faire intégrer les produits laitiers locaux dans les habitudes alimentaires des Burkinabè, ce sont 1,8 millions de litres de lait en 2012, 2,9 millions de litres en 2013 et 3,9 millions de litres en 2014, qui ont été transformés. Et pour accompagner cette dynamique progressive de transformation, les acteurs de la filière lait ont entrepris de valoriser leurs produits. D’où les présentes Journées étalées sur trois jours.
En ces Journées, le ministre des ressources animales, Jean-Paul Rouamba dit voir « un moyen d’illustration de nos capacités de production, de transformation et de commercialisation de lait ». Au-delà de ces Journées, il importe, selon le ministre Rouamba, que les services techniques, les partenaires et les acteurs de la filière fédèrent leurs « énergies afin d’impulser une plus grande dynamique dans la production et la transformation laitière au Burkina ». Sa conviction à lui, M. Rouamba, c’est que « la filière lait est et reste un véritable moyen de lutte contre la faim et la pauvreté ».
Si cette filière venait à être véritablement valorisée, au moins une bonne partie de ces dix milliards de francs CFA que le Burkina Faso injecte chaque année dans l’importation du lait et des produits laitiers, pourrait profiter à des milliers de Burkinabè. C’est du moins, la conviction de M. Adama Ibrahim Diallo, le président de l’UMPL/B.
Signalons que l’UMPL/B a été créée le 13 juillet 2007. Elle regroupe à ce jour, 39 mini-laiteries elles-mêmes créées ou approvisionnées par des groupements de producteurs de lait local. Et les personnes physiques qui s’activent en son sein, sont plus de 1 700 dont 90% de femmes. Elle s’active pour l’organisation, l’équipement et le renforcement des capacités techniques de ses membres, ainsi que pour la recherche de débouchés à l’écoulement de leurs produits.
Fulbert Paré
Transmis le 21 mars 2015
par le Président du SEDELAN