Voici quelques bonnes nouvelles pour bien finir l'année 2011
et pour commencer l'année 2012 !
Ce matin, en ouvrant mon courrier, je tombe sur le message d'un ami qui m'écrit : « Il y a aussi de bonnes nouvelles ». Je me suis dis que c'était un bon titre pour un message de fin d'année. D'autant plus que justement j'ai de bonnes nouvelles (une fois n'est pas coutume!) à vous transmettre.
Je commencerai par vous donner quelques nouvelles de l'Union Nationale des Mini Laiteries. En effet, hier, le mercredi 21 décembre 2011, j'étais à Ouahigouya, à l'occasion de l'Assemblée Générale de l'Union. J'ai pu constater que depuis sa création en 2007, l'Union s'est considérablement renforcée. Par l'adhésion de nouveaux membres (23 au moment de sa création, et près de 40 à la fin de l'A.G. d'hier). Elle a su s'entourer de partenaires qui l'appuient dans sa démarche de qualité, si bien que le label « Burkinalait » devrait bientôt être effectif.
Autre bonne nouvelle qui concerne encore l'Union des mini laiteries. Nous n'avons pas (encore!) obtenu le droit d'importer des congélateurs solaires sans droits de douanes et sans TVA. Mais nous avons obtenu d'importer un conteneur de ces congélateurs sans douanes et sans taxes dans le cadre d'un appui à la filière lait ; c'est à dire au profit des mini laiteries et pour développer la chaîne du froid autour de ces laiteries, pour une meilleure commercialisation. Concrètement, cela veut dire que nous pourrons proposer ces congélateurs (le modèle de 150 litres) avec la plaque solaire adaptée autour de 900 000 F. Il est vrai que cela dépasse encore les possibilités financières des laiteries de l'Union. Mais nous sommes en train de réfléchir à la mise en place d'un système de location-vente.
A l'occasion de cette A.G., j'ai rencontré un ami qui me disait que ma lettre n° 433 sur les effets pervers du jatropha avait fortement interpellé quelques fonctionnaires du Ministère de l'Agriculture. Tant mieux si certains commencent à se poser des questions sur les « bienfaits » de la culture du jatropha et sur l'impact que son développement inconsidéré peut avoir sur la sécurité alimentaire !
Autre bonne nouvelle : cette fois elle concerne le riz étuvé. Aux dernières « journées alimentaires de Ouagadougou » il était facile de constater que le riz étuvé progresse chaque année en quantité et en qualité. Et ce n'est pas fini ! Sachez qu'une partie du riz étuvé du Sourou (pour commencer !) sera bientôt commercialisée par une entreprise qui se propose de le valoriser en le purifiant et en améliorant sa présentation par la qualité des emballages. Nous aurons l'occasion d'en reparler très prochainement. Mais je m'en réjouis dès maintenant, car c'est la garantie pour une centaine de femmes (et par la suite, bien davantage) de revenus améliorés.
Pour finir : vous avez été nombreux à réagir à ma dernière lettre : « L'information et la solidarité ont un coût ! » C'est un encouragement au quel nous sommes sensibles. L'un d'entre vous a été si généreux que déjà nous pouvons vous annoncer que nous allons pouvoir nous adjoindre l'appui d'un informaticien. Soyez en tous remerciés !
Je termine en vous souhaitant une bonne fête de Noël et une heureuse année 2012.
Koudougou, le 22 décembre 2011
Maurice Oudet
Président du SEDELAN