Inforiz régional Avril 2007

 L’actualité sur les politiques agricoles et commerciales qui intéresse les riziculteurs !!

 

¨     BÉNIN

Le Bénin se mobilise pour l’amélioration des performances de son agriculture

20 AVR 2007 - http://www.apanews.net/article.php3?id_article=32035

 

Le gouvernement béninois est résolu à miser sur l’amélioration des performances de l’agriculture pour la rendre apte à contribuer au développement économique et social du pays, a appris APA mercredi de source officielle à Cotonou.

Selon un communiqué de la présidence béninoise, pour relever ce défi, les autorités gouvernementales ont envisagé un encadrement direct et rapproché aux producteurs en procédant au renforcement du personnel qui sera employé.

 

« En 2006, le volume global de la production céréalière s’est élevé à 1 119 171 tonnes contre 1 151 853 tonnes en 2005, soit une décroissance de 3 pour cent », précise le ministère de l’Agriculture.

 

La campagne agricole 2006-2007 jugée mitigée

20 AVR 2007 – Source : panapress - http://www.jeuneafrique.com/pays/benin/article_depeche.asp?art_cle=PAN70027lacamegitim0

 

La campagne agricole 2006-2007 a connu quelques infortunes dans la production des tubercules et des légumineuses au Bénin, du fait de la faible pluviométrie enregistrée en 2006, a indiqué vendredi une source du ministère de l'Agriculture, à la veille du lancement de la campagne agricole 2007-2008.

 

Selon cette source, la production des racines et tubercules a connu une baisse de 10,3%, passant de 5.011.567 tonnes en 2005-2006 à 4.497.054 tonnes en 2006-2007. Celle des légumineuses a connu une chute de 10%, de 130.819 tonnes à 145.314 tonnes.

La production de céréales a connu cependant une augmentation de 4,1%, de 1.151.853 tonnes à 1.199.244 tonnes, ainsi que celle des cultures industrielles avec une augmentation de 12,6% et des halieutiques, passant de 38.900 tonnes en 2005-2006 à 39.912 tonnes en 2006-2007, selon la même source.

 

Premier secteur de l'économie béninoise, la filière agricole ne compte que 400.000 exploitations.

 

Accord de partenariat économique Acp-Ue : Géante caravane à Cotonou hier contre les inégalités

20 AVR 2007 – La Matinal - http://www.sonangnon.net/actualites/2007/avril/intlematinal2004_4.php

 

Cotonou a marché hier jeudi 19 avril 2007 pour dénoncer les accords commerciaux inéquitables entre l’Europe et l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique. A huit mois de la fin des négociations, les manifestants sont descendus dans les rues pour dire non à toute négociation qui n’offre pas un marché serein et équitable entre le Nord et le Sud. Les caravaniers soutiennent ainsi la position de la vedette de la chanson béninoise Angélique Kidjo.

 

Des centaines de femmes et d’hommes ont répondu à l’appel de la vedette en bravant un soleil de midi sous les tropiques. Au cours de cette manifestation, plus de cinq cents conducteurs de taxi motos communément appelés « Zémidjan » portant leur uniforme jaune frappée de la photo de la vedette Angélique Kidjo étaient en tête des acteurs de la société civile béninoise habillés à leur tour de tee-shirts blancs de l’artiste béninois avec le message « Angélique Kidjo dit non aux accords commerciaux injustes. Et vous ? »

 

Un important don de riz japonais menace de déséquilibrer la production de riz du Bénin, selon des riziculteurs

17 AVR 2007 – Benininfo - http://www.africatime.com/Benin/nouvelle.asp?no_nouvelle=321483&no_categorie=

 

Les riziculteurs béninois ont demandé lundi au gouvernement une reconversion de l’aide alimentaire, notamment le don du riz japonais, en assistance financière, indique un communiqué publié lundi à Cotonou.

Selon ce document, dont APA a obtenu copie, ces riziculteurs locaux dénoncent l’aide alimentaire japonaise, estimant que le recours à l’assistance alimentaire en nature devrait être limité aux situations dans lesquelles il existe un manque grave et avéré de nourriture au niveau local.

« Le don japonais dont le volume avoisine 5.000 tonnes chaque année atteint parfois l’équivalent de 10 pour cent de la demande nationale. Il est vendu à un prix largement en dessous de celui du riz local, créant à cet effet la mévente de la production nationale sur les marchés », ont dénoncé les riziculteurs.

 

¨     BURKINA

A Niassan et à Débé (au milieu des rizières du Sourou), les 500 jeunes filles des Centres de Production et de Formation délaissent le bon riz du Sourou au profit du vieux riz Thaïlandais !

4 MAI 2007 –  http://www.abcburkina.net/content/view/474/45/lang,fr/

 

Il y a quelques jours, j'ai été rendre visites à des amis producteurs de riz à Niassan, et aux éleveurs de Débé. J'ai appris que dans un des restaurants de Niassan, la propriétaire y préparait du riz Thaïlandais ou Vietnamien ! Je m'en étonnais devant mes amis. Il m'a été répondu : " Il y a plus grave ! Cette restauratrice n'est pas la seule à délaisser le riz du Sourou. Savez-vous que les 500 jeunes filles des Centres de production et de formation de Niassan et Débé consomment du riz Thaïlandais ?  " Non, je ne le savais pas. Je ne pouvais même pas l'imaginer ! (Ce projet des Centres de production et de formation pour jeunes filles vise à améliorer les conditions sociales et économiques de l’adolescente rurale à travers l’acquisition de connaissances leur permettant de jouer le rôle d’agents-relais de développement au sein de leur communauté)

 

Gestion du foncier au Burkina Faso : Le GRAF produit des documents-cadre d’orientation

3 MAI 2007- Sidwaya - http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=20573

 

Le Groupe de recherche d’action sur le foncier (GRAF) a tenu vendredi 27 avril 2007 à Ouagadougou un atelier de présentation de documents-cadre d’orientation sur le foncier. Il s’agit d’un catalogue relatif à la base nationale sur les données foncières, d’un guide d’animation « femmes et foncier » et d’un document de communication sur le réseau foncier.

 

La Confédération paysanne dit non aux APE

2 MAI 2007- http://www.bilaterals.org/article.php3?id_article=8115

 

Les Accords de partenariat économique en cours de négociation entre l’Union européenne et la CEDEAO ne sont pas du goût de la Confédération paysanne du Faso. C’est ce qui ressort d’un point de presse sur la "crise dans la commercialisation de la tomate", qui conduit certains producteurs au suicide.

Partant de l’exemple de la crise que connaît la filière tomate, la CPF a émis de "sérieuses inquiétudes" quand aux enjeux éventuels des Accords de partenariat économique (APE), en cours de négociation entre l’Union Européenne et la CEDEAO. Au cas où ces fameux APE venaient à être effectivement signés en janvier 2008, les périmètres irrigués, les champs, les fermes, etc. des producteurs burkinabè et africains en général, seront "sinistrés", selon les termes des membres de la Confédération paysanne du Faso. La CPF qui reste indéfectiblement rattaché à son principe de préservation de la souveraineté alimentaire, pense qu’il est très tôt pour un pays comme le Burkina, d’aller vers les APE tel qu’ils se présentent.

 

Agriculture : Des routes et des marchés

27 AVR 2007 – Sidwaya - http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=20466

 

Comment relever la productivité de l’agriculture ? Quel programme faut-il mettre en œuvre pour favoriser l’émergence d’un secteur agricole compétitif ? Que de questions à se poser à l’orée de la campagne agricole 2007-2008 qui s’annonce. En effet, l’agriculture est en crise au moment où les producteurs se préparent à reprendre le chemin des champs.

 

Crise du coton, dépendance persistante vis-à-vis des précipitations aléatoires, carences nutritionnelles des sols, taille réduite des marchés locaux, instabilité et repli des cours mondiaux, manque d’organisation chronique des paysans, absence de routes dans les campagnes. Les multiples problèmes du secteur exigent une réaction de crise.

 

Droit dans les yeux: Faisons confiance à nos paysans

24 AVR 2007- http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=20406

 

Depuis des années, un débat resurgit périodiquement : faut-il confier l’agriculture aux seuls paysans ou à de nouveaux riches ou des investisseurs, attirés par les profits d’une agriculture mise au service de leurs intérêts financiers ? Nos hommes politiques semblent tentés aujourd’hui par cette deuxième solution, mais je ne sais pas s’ils mesurent bien les conséquences de tels choix !

 

……..Et que dire du riz de nos plaines aménagées qui peine à se vendre sur le marché local... Quand nos importateurs (avec la bénédiction de nos politiques) inondent le marché du "riz-poubelle" de Thaïlande ou d’ailleurs (5 ou 6 ans d’âge, ça aide à gonfler !). Les paysans pourraient produire davantage d’un riz de bonne qualité, mais nos dirigeants préfèrent nourrir les villes à bas prix avec du vieux riz importé plutôt que d’encourager cette filière prometteuse : les villes sont plus menaçantes pour le pouvoir des hommes politiques que les campagnes.

Le Burkina doit continuer à faire confiance à ses paysans. Il faut continuer à les former et à les appuyer. Parce qu’ils ont toujours été capables, dans un milieu pourtant hostile, de produire en quantité et en qualité, ils nous mèneront très certainement à la souveraineté alimentaire.

 

Sécurité alimentaire: Le Burkina en quête de stratégie durable

17 AVR 2007 - http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=20270

 

Les membres du Conseil national de sécurité alimentaire du Burkina Faso se sont réunis, le vendredi 13 avril 2007, à Ouagadougou pour échanger sur la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité alimentaire. Il a été question de la mise en place des structures déconcentrées dans les treize régions du pays.

 

Les participants ont discuté des différentes étapes nécessaires à respecter. La rencontre a apporté une clarification sur le rôle des différentes parties concernées », a expliqué André Yaméogo, secrétaire exécutif du SNSA,

Lors des consultations, les membres du Conseil national de sécurité alimentaire ont aussi évoqué la nécessité de la mise en place des Conseils régionaux, provinciaux, départementaux et villageois en matière de sécurité alimentaire. « Les bureaux régionaux seront mis en place d’ici la fin de cette année », a dit M. Yaméogo.

 

¨     MALI

Milieux ruraux maliens : L'éternelle lutte pour la survie

20 AVR 2007 – Les Echos - http://www.malikounda.com/nouvelle_voir.php?idNouvelle=11857

 

Pour connaître les vraies réalités socio-économiques du pays, il est indis­pensable de sillonner l'intérieur du pays où le milieu rural, abandonné, crou­le sous le poids de la pauvreté.

 

«L'intérieur du pays souffre»

Au manque d'eau potable s'est greffée la cherté des intrants agri­coles. Or, «nous tirons l'essentiel de nos revenus de l'agriculture principalement de la culture du riz ou du coton», confie un paysan de Macina, qui ajoute que des familles n'ont pas les trois repas quotidiens chaque jour.

 

Là-bas, le riz, qui constitue la principale source de revenu, se vend au même prix que celui de l'engrais, soit 15 000 F CFA. Cette parité de prix entre sac d'en­grais et sac de riz inquiète à plus d'un titre les riziculteurs qui se demandent maintenant l'utilité d'aménager des hectares et de cultiver du riz.

 

Emploi rural : les jeunes aux commandes de 49 tracteurs

4 AVR 2007 - http://www.essor.gov.ml/cgi-bin/view_article.pl?id=15152

 

L'Agence pour l’emploi des jeunes a mis machines et accessoires à la disposition des jeunes dans les régions de Ségou, Sikasso et Mopti.

700 PERSONNES : Le directeur général de l’Apej, Soumana Satao, a effectué la semaine dernière une tournée à Ségou, Sikasso et Mopti pour remettre les équipements aux heureux bénéficiaires.

 

Binta Cissé, 31 ans, fait partie des trois femmes figurant parmi les bénéficiaires. Habitante de Téninkou (Macina), Binta Cissé est désormais l'unique propriétaire de tracteur de sa localité. "Je suis ménagère et je cultive le riz avec mon grand frère qui possède 3 ha à l’Office du Niger. Je me battrais pour agrandir le champ pour mieux participer aux charges de la famille", promet avec émotion la jeune femme qui entend prouver aux hommes de Macina que le monde rural intéresse aussi les femmes.

 

Grâce à l’intervention de l’Agence pour l’emploi des jeunes (Apej), des milliers de jeunes ruraux ont renoué avec l’espoir à travers des stages de formation qualifiante dans les entreprises, le volontariat dans les services publics et surtout le financement des projets qu’ils proposent. Dans le même élan, figurent également l’installation de jeunes sur les périmètres irrigués et la formation en création et en gestion d’entreprises. À Ségou l’agence a installé plus de 50 jeunes à l’Office du Niger (zone de Ké-Macina) sur une superficie de 227 ha pour y faire de la riziculture ainsi que 25 autres lors de la campagne précédente à l’Office riz dans le cadre d’un projet nommé "Projet riz-manioc".

 

6,4 milliards FCFA de l'ACDI pour des filières agricoles

4 AVR 2007 – pana- http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_depeche.asp?art_cle=PAN70027milliseloci0

 

L'Agence canadienne pour le développement international (ACDI) a mis à la disposition du gouvernement malien 15 millions de dollars canadiens (environ 6,4 milliards FCFA) destinés au renforcement de la sécurité alimentaire par la diversification des filières agricoles notamment l'oignon, l'échalote, l'ail et le karité, a-t-on appris mercredi à Bamako, de source officielle.

 

Les actions du projet, étendues sur 7 ans, seront menées dans une approche participative avec les organisations socioprofessionnelles des filières ciblées, les collectivités territoriales et les structures déconcentrées du ministère de l'Agriculture.

 

Sécurité alimentaire

3 AVR 2007- Nouvel Horizon - http://www.lemali.fr/economie/actualites_economiques_au_mali/securite_alimentaire_200704033132.html

 

Vers la création d’un réseau de banques de céréales - Le bureau provisoire du groupe des banques de céréales du District de Bamako et environs a organisé un cocktail de presse pour sensibiliser l’opinion publique et les partenaires au développement face à l’avenir des banques de céréales.

 

¨     NIGER

Le gouvernement élabore un programme pour une bonne campagne agricole

20 AVR 2007 - http://www.africanmanager.com/articles/113398.html

 

Le gouvernement nigérien a pris plusieurs mesures allant de la mise en oeuvre du programme d'appui en semences à la vente à prix modéré et à crédit de tracteurs, en vue d'une bonne préparation de la campagne agricole qui s'annonce, a-t-on appris jeudi 19 avril de source officielle.

 

Selon le ministre du Développement agricole, Mahamane Moussa, "des mesures ont été prises en vue d'appuyer les vaillantes populations de notre pays dans leurs efforts de production et pour assurer la réussite de la campagne agricole 2007". "Il s'agit de la mise en oeuvre du programme d'appui en semences, notamment la mise en place dans les différentes régions de 480.000 sachets de fongicides pour le traitement des semences, la mobilisation de 16.000 tonnes d'engrais, la vente à prix modéré et à crédit de 330 tracteurs", a-t-il indiqué.

 

L'institut national de recherche agronomique préconise l'utilisation des semences améliorées

18 AVR 2007 - http://www.jeuneafrique.com/pays/niger/article_depeche.asp?art_cle=XIN70027linstseroil0

 

L'Institut national de recherche agronomique du Niger (INRAN) préconise l'utilisation des semences améliorées en vue d'accroître les rendements agricoles.

 

Dans un entretien accordé mercredi à la radio nationale, M. Issifou Kapora, coordonnateur de l'unité semencière à l'INRAN a indiqué que "mieux vaut utiliser une variété améliorée qu'une variété traditionnelle parce que l'INRAN a fait des travaux de recherches à partir des variétés traditionnelles pour trouver d'autres variétés qui ont des caractéristiques améliorées".

 

¨     SENEGAL

Les organisations paysannes sensibilisent sur les politiques agricoles et les négociations commerciales internationales

2 MAI 2007 - http://www.aps.sn/articles.php?id_article=30362

 

Le président du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Samba Guèye, a annoncé, mercredi à Dakar, que les organisations paysannes comptent mener des actions de sensibilisations et d'information sur les politiques agricoles régionales et les enjeux des négociations commerciales internationales.

 

Le président du CNCR rencontrait la presse à la fin des travaux au premier jour de l'atelier national d'information et de formation des leaders paysans sur le processus d'intégration régional, les politiques agricoles et les négociations commerciales internationales.

La rencontre vise à créer au sein des organisations paysannes et des organisations de la société civile en général, une masse critique de leaders avertis des enjeux des politiques agricoles régionales, des enjeux des négociations internationales et engager des actions de plaidoyer et de lobbying au niveau national.

 

Plus de 58 milliards de francs CFA pour la campagne agricole 2007

2 MAI 2007 - http://www.aps.sn/articles.php?id_article=30368

 

La loi des finances 2007 prévoit une enveloppe de plus de 58 milliards de francs CFA pour le développement de l'agriculture à travers ses différentes actions durant la présente campagne agricole, a déclaré mercredi à Dakar le Premier ministre Macky sall.

 

''Enfin, j'ai préconisé la réalisation d'aménagements hydro-agricoles pour un montant de 18,1 milliard'', a poursuivi le chef du gouvernement, précisant que cela rentre dans le cadre du programme d'autosuffisance en riz, ainsi que des ‘'différents programmes retenus''.

 

Le ministre Khoureïssy Thiam au Craes, « l'autosuffisance alimentaire en 2015 »

27 AVR 2007 – Le Soleil – http://fr.allafrica.com/stories/200704270096.html

 

C'est au tour des ministres Khoureïssy Thiam et Abdou Aziz Sow de passer au conseil de la république pour les affaires économiques et sociales dans le cadre des activités de la première session ordinaire de l'année 2007.

Lors de son passage au Conseil de la république pour les affaires économiques et sociales (CRAES), le ministre du Commerce, de la consommation et de l'artisanat Khoureïssy Thiam a été interpellé par les conseillers sur trois questions portant sur le riz, l'oignon et la présence des chinois dans notre pays.

 

Sur le riz M., Khoureïssy Thiam a indiqué que son département est en train de concocter un plan pour la diminution des prix. Il a même révélé aux conseillers qu'il a réouvert un dossier qu'il avait à l'époque négocié avec les Pakistanais avant son départ dudit ministère en 2001. « Ces derniers avaient accepté de nous vendre le riz à un prix défiant toute concurrence, ajoute-il, ». Malheureusement entre temps, il a été relevé de ses fonctions de ministre. Avec cet accord dit-il, le Sénégal va disposer de suffisamment de riz. Il a cependant invité les Sénégalais à consommer le riz de la vallée. Car, il ne comprend pas que la production des riziculteurs sénégalais ne puisse pas trouver des acquéreurs alors qu'au même moment notre pays importe 1 100 000 tonnes de riz par an. Or, la production nationale est estimée à 100 000 tonnes. Il souligne qu'avec la réouverture dudit dossier, le Sénégal disposera de suffisamment de riz, mais aussi le pays aura des ressources financières complémentaires pour financier pour sa politique rizicole. Il prédit même qu'à l'horizon 2015, notre pays va atteindre l'autosuffisance alimentaire.

 

Programme autosuffisance en riz : Un conseil interministériel en vue

24 AVR 2007 - http://www.sudonline.sn/spip.php?article2207

 

Dans la perspective de la tenue imminente d’un conseil interministériel sur le Programme autosuffisance en riz qui vise la production de 500.000 tonnes de riz local de qualité à l’horizon 2012 et 800.000 tonnes à l’orée 2015, les deux commissions créées à cet effet peaufinent des stratégies pour présenter un dossier-béton sur sa faisabilité dans les délais arrêtés.

 

La commission Transformation et mise en marché, composée de l’Agence de régulation des marchés qui en assure la coordination, l’administration douanière, la Saed, la direction du commerce intérieure, le Commissariat à la sécurité alimentaire, la direction de la protection des végétaux, les riziers, les transformateurs, les importateurs, les distributeurs et l’Unacois, n’a pas mis de temps pour réunir les intéressés à travers la tenue hier, lundi, d’un atelier sur la question.

La rencontre a abouti, après la présentation des termes de références et les propositions d’adoption d’une méthodologie de travail, à la contextualisation de tous les problèmes et autres facteurs bloquants relatifs à la transformation et à la mise en marché du riz local.

 

À sa suite, la commission foncière et production, qui regroupe les structures traditionnelles de développement agricole et rural (sociétés nationales, programmes et projets), les élus locaux, les producteurs, les fournisseurs d’intrants et l’équipementier Tracto services équipement (Tse), lui emboîtera le pas à travers la tenue d’un conclave prévu les 25 et 26 Avril prochains au centre de formation de « Ndiaye » dans le département de Dagana.

 

Le Maroc et le Sénégal signent un protocole d’accord en matière d’agriculture et de développement rural

23 AVR 2007 http://jeunesdumaroc.com/+Le-Maroc-et-le-Senegal-signent-un+.html

 

Le Maroc et le Sénégal ont signé, lundi à Rabat, un protocole d’accord en matière d’agriculture et de développement rural.

 

En vertu de cet accord signé par le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes, M. Mohand Laenser, et son homologue sénégalais, M. Farba Senghor, les deux parties s’engagent notamment à se porter mutuellement assistance dans les domaines du développement de l’irrigation et des activités pastorales et environnementales, de l’appui technique aux pôles du plan REVA (retour vers l’agriculture), de la recherche agricole et du renforcement des capacités des agents des directions techniques.

 

Accords de partenariat UE-ACP : Les syndicats veulent plus de temps pour négocier

20 AVR 2007 – Le Soleil - http://www.bilaterals.org/article.php3?id_article=7955

 

Le Comité Syndicat Sénégalais sur l’accord de Cotonou (CSS / AC) a tenu hier au siège de la Fondation Friedrich Ebert à Dakar un point de presse sur la campagne d’accords de partenariats économique (APE) - UE ACP. Selon les syndicalistes sénégalais, il est urgent de tirer sur la sonnette d’alarme puisque ces accords suscitent un certain nombre d’inquiétude tant dans les pays européens que dans les pays ACP. En effet, pour eux, les propositions actuelles risquent de maintenir sinon aggraver la pauvreté dans ces pays, de conduire à la faillite d’un certain nombre d’industries naissantes, et d’empêcher les pays ACP de déterminer leurs priorités en matière de politiques commerciales et d’investissement.

 

La société civile ‘'confortée'' par la position du gouvernement en faveur du développement

19 AVR 2007 – APS- Accès à tout l’article seulement pour des abonnés - http://www.aps.sn/fenconnex.php?value=29900

 

Des représentants de la société civile se sont dits confortés par la position du gouvernement sénégalais sur les Accords de partenariat économique (APE) entre l'Afrique et l'Union européenne, est en phase avec la leur, accordant la priorité au développement par rapport au commerce.

 

‘'Monsieur le ministre (du Commerce) nous a rassurés que la position du Sénégal, en ce sens-là, n'a pas varié et va aller dans le sens d'un APE porteur de développement et non pas seulement de libéralisation des échanges'', a dit, jeudi, Babacar Ndao, de la Fédération des organisations paysannes du Sénégal (FONGS) qui a qualifié de ‘'fructueuse'' l'audience qu'elle a eue le même jour avec le ministre du Commerce, Khoureïchi Thiam.

 

Défaut des statistiques agricoles 2006-2007 : Farba Senghor sévit contre la D.A et la D.A. P. S.

16 AVR 2007 - http://www.sudonline.sn/spip.php?article2005

 

L’indisponibilité des statistiques des productions céréalières de la campagne agricole 2006-2007 au niveau du ministère de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire a mis le ministre Farba Senghor dans tous ses états. Taxant ce manquement d’une entreprise de sabotage, il a demandé et a été certainement suivi en ce sens par le chef de l’Etat qui nomme « à tous les postes civils et militaires », que soient virés les directeurs de l’Agriculture et de la Direction de l’analyse, de la prévision et des statistiques (Daps). Mais, à en croire des sources généralement bien informées, l’absence de statistiques fiables dans ce domaine, a des causes beaucoup plus profondes.

 

A ce jour on ignore les prévisions de récoltes voire la production réelle d’arachides et de céréales de la campagne agricole 2006-2007, a-t-il affirmé. Qu’il s’agisse du mil, du sorgho, des cultures de diversifications (manioc, maïs, bissap, tournesol, sésame…) Aucune donnée statistique n’est disponible, a-t-il ajouté. A l’exception de la production de 200.000 t de riz blanc selon les statistiques avancées par la Saed. Une projection que relativisent les riziers qui estiment que l’on peut toutefois remettre en cause la projection si l’on tient compte du démarrage tardif des semis de riz dû à l’arrivée tardive des intrants malgré la disponibilité à temps des financements et surtout des dégâts causés par les oiseaux granivores cette année dans la vallée du fleuve Sénégal.

 

Négociations APE, révision du TEC... : L’implication du privé en question

14 AVR 2007 - http://www.sudonline.sn/spip.php?article1974

 

Dans le cadre des échéances majeures qui portent sur la finalisation des négociations sur les accords de Cotonou avec les Accords de partenariat économique (APE), ou encore la révision du Tarif extérieur commun (TEC), le constat du Mouvement des entreprises du Sénégal (Mdes) qui tient son assemblée générale ce samedi porte sur la faible implication du secteur privé dans l’essentiel de ces négociations pourtant cruciales. La problématique fait l’objet d’un séminaire-atelier sur le thème des "Enjeux de l’intégration : quelles perspectives pour l’entreprise sénégalaise".

 

Vallée du fleuve Sénégal - ces mille et un maux dont souffrent les producteurs

13 AVR 2007 – Wal Fadjri - http://fr.allafrica.com/stories/200704130791.html

 

Invasion des oiseaux granivores, mévente des productions agricoles, déficit d'intrants, surtout l'engrais et les produits phytosanitaires, tels sont, entre autres, les maux dont souffre l'agriculture dans la vallée du fleuve Sénégal. Toutes choses qui appellent à une thérapie de choc pour sauver ce grenier.

 

Pour ce qui est du riz, le directeur général de la Mutuelle d'épargne et de crédit du Delta, Moumédine Diop, renseigne qu'une bonne dose d'engrais peut leur valoir une production de 7 tonnes à l'hectare, pendant l'hivernage, et entre 9 et 10 tonnes à l'hectare en contre saison chaude. Rendement qui tombe à 2 tonnes s'il n'y a pas d'engrais.

 

Pour autant, reconnaît-il, les professionnels de la filière sont unanimes à reconnaître la nécessité de doper la production du riz local pour baisser la facture des importations. Pourtant, il existe près de 240 000 hectares de terres irriguées au nord du pays, mais le riz local souffre toujours de maux comme le financement, l'accès aux intrants, la transformation, l'usinage et surtout les problèmes de qualité.

Aujourd'hui, sur des projections de 300 000 tonnes de riz paddy à récolter, la production n'était que de 90 000 tonnes au terme de la campagne écoulée.

 

 

Autosuffisance en riz : 13 milliards en matériels pour produire 500.000 tonnes

13 AVR 2007 - http://www.sudonline.sn/spip.php?article1973

 

Produire 500.000 tonnes de riz d’ici 2012. C’est le nouveau pari de Maître Wade pour assurer aux Sénégalais une souveraineté alimentaire en riz à l’horizon 2015. Dans ce dessein, c’est la bagatelle de 13 milliards F Cfa en matériels rizicoles qui a été débloquée par le gouvernement. Mais les avis partagés des différents acteurs et les nombreuses contraintes de la filière riz local risquent de freiner sa mise en œuvre effective prévue dans 15 jours. Les acteurs de la filière riz dans leur ensemble étaient hier au ministère de l’Agriculture pour les besoins de l’exposé, par Farba Senghor, du Programme sécurité alimentaire en riz du gouvernement.

 

Devant les riziers, les importateurs, les organisations faîtières, l’Ancr, l’Arm, les groupements économiques de la Cnes et de l’Unacois ; le Ministre de l’Agriculture a décliné les grandes lignes du Programme qui vise à épargner le Sénégal de la tyrannie du riz. De l’avis de Farba Senghor, les importations massives de riz qui correspondent à des sorties importantes de devises « alors que les potentialités pour une production locale de qualité et en quantité suffisante existent avec ses 245.000 ha de terres cultivables disponibles au niveau de la vallée et du delta du fleuve Sénégal ». Pour inverser la tendance, le gouvernement lance un programme de production de 500.000 tonnes de riz à l’orée 2012 en vue d’assurer une autosuffisance en riz à l’horizon 2015, a estimé le ministre.

 

Les griefs de l'Unacois

13 AVR 2007 - http://fr.allafrica.com/stories/200704130908.html

 

Les opérateurs économiques regroupés au sein de l’Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal (Unacois) ne sont pas du tout contents de l’Etat. À l’origine de leur courroux, leur exclusion de fait par le gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques économiques et commerciales.

 

En ce qui concerne le riz et compte tenu des énormes pertes de devises et des conséquences néfastes à tout point de vue (balance commerciale et balance des paiements) des importations massives de riz (700.000 tonnes), l’Unacois se dit prête à s’engager avec l’Etat sur une réflexion sur la filière, qui peut présenter des opportunités réelles pour le Sénégal. Mieux, elle s’engage à produire du riz parfumé dans la vallée du fleuve dans la perspective d’accompagner l’Etat, via la Saed, dans son programme de production de 500.000 t de riz à l’horizon 2012. Non sans rappeler toutefois que l’atteinte de cet objectif suppose au préalable que les producteurs acceptent les règles du jeu du commerce mondial en assurant la qualité par un emballage adéquat du produit et en mettant en place des rizeries modernes.

 

Problématique du riz, les explications de l'Arm

12 AVR 2007 – Wal Fadjri - http://fr.allafrica.com/stories/200704120201.html

 

L'administrateur de l'Agence de régulation des marchés  (l’Arm) impute la responsabilité de la problématique du riz à l'Etat et aux importateurs. Mais une solution existe.

 

'Le marché du riz est résiduel. Nulle part dans le monde, on ne produit du riz pour le vendre. Le marché commercial du riz sur le plan mondial, c'est à peine 5 à 6 % de la production. C'est donc un marché fragile. Personne ne produit du riz pour le vendre. On produit du riz pour l'autoconsommation', a-t-il expliqué.

 

Pour l'administrateur de l'Arm, c'est un véritable programme qu'il faut pour le riz. 'Nous avons la terre et l'eau ainsi que des producteurs qui sont capables de produire du riz. Il faut simplement une volonté politique affirmée', a-t-il indiqué.

 

Prochaine baisse des prix du riz brisé - le collectif des grands importateurs donne son accord de principe

11 AVR 2007 - http://fr.allafrica.com/stories/200704110739.html

 

Le débat est sur la place publique depuis quelques semaines. Va-t-on vers une baisse du prix du riz brisé, denrée stratégique s'il en est ? La question est agitée depuis que les services de la Primature ont annoncé la bonne nouvelle, suivie en cela par la diligence du chef de l'Etat qui a récemment rencontré les principaux importateurs de riz de la place.

 

Aujourd'hui, on est en mesure d'annoncer que les prix de cette denrée de consommation courante seront revus à la baisse dans les toutes prochaines semaines, à en croire, le collectif des importateurs de riz du Sénégal. Il reste juste à identifier les leviers à actionner pour rendre effective la décision. Au cours de l'exercice dernier le Sénégal a importé 661 434,170 tonnes de riz brisé pour une valeur globale de près de 150 milliards.

 

¨     REGIONAL

Bonne situation céréalière pour l’Afrique de l’Ouest, selon des experts

4 MAI 2007 - http://www.apanews.net/article.php3?id_article=32662

 

La production céréalière totale des pays membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) au cours de la campagne agricole 2006-2007 est de 15.102 tonnes, soit une augmentation de 3% par rapport à la production de la campagne 2005-2006, a appris vendredi APA de source officielle à Cotonou.

 

Les pays étudiés sont notamment le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

Selon le rapport du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) sur les résultats définitifs de la campagne agricole 2006-2007 au Sahel et en Afrique de l’Ouest, la production céréalière totale des pays du CILSS a également connu une augmentation de 19% comparativement à la moyenne des cinq dernières années.

 

Sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA : Harmoniser les programmes pour contrer la faim

3 MAI 2007 – Sidwaya-  http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=20575

 

Un atelier régional sur les programmes nationaux et régionaux de sécurité alimentaire dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se tient du 23 au 25 avril 2007 à Ouagadougou.

En vue de débattre des enjeux relatifs à la dimension régionale de la sécurité alimentaire, une rencontre a lieu à Ouagadougou.

 

L’objectif est de partager les expériences, les difficultés, les leçons apprises et les perspectives futures des Programmes nationaux spéciaux de sécurité alimentaire (PSSA/PNSA). L’atelier vise également à définir les orientations pour une démarche régionale partagée d’élaboration d’un programme régional de sécurité alimentaire élargi en précisant les étapes et les travaux à conduire.

 

Gestion durable des terres : Les ministres africains planchent sur les stratégies de financement

25 AVR 2007- http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=20410

 

Les ministres africains de l’Environnement sont réunis du 24 au 25 à Ouagadougou. Il vont réfléchir sur les stratégies de financement pour une gestion durable des terres.

La question de la dégradation des sols et de la désertification constitue une préoccupation majeure en Afrique. Face à ce défi, les pays africains s’emploient à rechercher des solutions durables.

 

La rencontre est placée sous le thème du partenariat pour la gestion des terres. Elle devra mettre en évidence la demande formulée par les pays africains auprès du Fonds pour l’environnement mondial et d’autres partenaires au développement en vue d’apporter un soutien financier à l’exécution des programmes et projets s’inscrivant dans le cadre du plan d’action de l’Initiative environnement du NEPAD.

 

Sortir l'agriculture africaine des champs de routine

20 AVR 2007 - http://www.panapress.com/newslatf.asp?code=fre022255&dte=20/04/2007

 

La situation qui prévaut dans le domaine de l'agriculture africaine tient plutôt de la routine, les scientifiques et chercheurs continuant de produire des rapports bien écrits sur les voies et moyens d'améliorer ce secteur.
Pourtant, l'agriculteur qui vit à des centaines de kilomètres continue de suer sous le soleil, pendant que ces rapports, qui dorment dans les tiroirs, accumulent de la poussière. Conséquences de cette situation: la faiblesse de la production agricole, la famine, la pauvreté.

 

Nous essayons de faire de l'agriculture le véritable moteur de la croissance économique... en impliquant tous les partenaires...", a déclaré le Dr Marcel Nwalozie, du CORAF (Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF), dans un entretien accordé à la PANA.

"La question de savoir si la recherche agricole a réussi à améliorer les moyensde de subsistance de la majorité des personnes, qui vivent et survivent de l'agriculture, devrait être d'une importance cruciale et examinée de manière approfondie", a indiqué le Professeur Emmanuel Owusu-Bennoah, président du CORAF.

 

Un site Internet sur la sécurité alimentaire au Sahel

13 AVR 2007 - http://www.rfi.fr/francais/actu/articles/088/article_51011.asp

 

«Ce n'est qu'un site, il ne produit pas de riz, de mil, ce n'est pas la solution à l'insécurité alimentaire, mais à l'équilibre de l'information.»

 

La grave crise alimentaire qui s'était produite au Niger il y a 2 ans avait mis en lumière des divergences d'analyses. Pour harmoniser l'appréciation des situations alimentaires dans la régionl, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sècheresse dans le Sahel (CILSS) et le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, viennent de créer un site internet : http://www.food-security.net/

 

¨     APE

La Confédération paysanne dit non aux APE

2 MAI 2007- http://www.bilaterals.org/article.php3?id_article=8115

 

Voir rubrique Burkina

 

 

Relations UE/ACP, les Ape pour atténuer des accords de l'Omc

30 AVR 007 – Le Soleil - http://fr.allafrica.com/stories/200704300253.html

 

L'Union Européenne s'est engagée à négocier avec les pays africains d'autres accords compatibles avec les exigences de l'OMC et de veiller à ce que ces APE soient axés sur le développement et l'amélioration des conditions préférentielles de commerce déjà existantes. Depuis plus de trente ans de commerce bilatéral entre l'Europe et les ACP, ces derniers continuent toujours à n'exporter que les mêmes produits bruts dont les prix ne cessent de baisser d'année en année.

 

Selon l'Union Européenne, l'expérience des économies émergentes d'Asie ont démontré qu'une réduction progressive et ciblée des droits de douane bénéficie aux consommateurs et aux entreprises qui ont besoin de machines, de matières premières et de pièces de rechange moins chères. Les produits locaux aussi deviennent plus concurrentiels lorsqu'ils font face à la concurrence étrangère. C'est pourquoi l'UE encourage la réduction des droits de douane par les APE soulignant n'avoir jamais proposé ni une élimination totale, ni la symétrie avec le traitement préférentiel octroyé par l'UE aux ACP.

 

Négociations APE : Oxfam propose une troisième voie

27 AVR 2007 - http://www.lautrequotidien.com/article.php?id_article=4868

 

Les ong Oxfam et Third World Network Africa ont publié mercredi une étude qui interpelle l’union européenne sur la possibilité d’explorer un nouveau plan pour l’extension de l’accès au marché, si l’accord de partenariat économique n’est pas conclu d’ici fin 2007.

 

Le rapport conjoint Oxfam-TWN (Third World Network) sur l’Accord de Partenariat semble avoir trouvé l’issue pour sortir l’Union européenne de l’impasse. ‘’ Au cas où les pays ACP (Afrique Caraïbes Pacifi- ques) ne seraient pas prêts à signer à l’APE d’ici la fin de l’année, l’Union européenne pourrait toujours leur accorder un haut niveau d’accès au marché en ayant recours à ce qu’il est convenu d’appeler le régime SGP-plus, sans porter atteinte règles de l’OMC’’, révèle le rapport.

La publication de cette étude fait suite aux pressions que Bruxelles exerce sur certains pays pauvres en les menaçant de restreindre leur accès aux marchés européens s’ils ne signent pas les nouveaux accords de libre échange d’ici à fin 2007.

 

Accord de partenariat économique : Oxfam met l’UE au pied du mur

27 AVR 2007 - http://www.sudonline.sn/spip.php?article2266

 

Alors que la Commission européenne fait tout pour contraindre 76 des pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) à signer les nouveaux accords commerciaux appelés Accords de partenariat économique (APE) d’ici la fin de cette année, l’Ong Oxfam oppose à l’UE la pertinence et la nécessité d’accorder un haut niveau d’accès au marché à ces dits pays au moyen du régime SGP-Plus qui collerait avec les préoccupations de développement tout en respectant les règles de l’OMC.

 

La Commission européenne propose en fait un Système généralisé de préférences- standard aux pays ACP si ces derniers ne respectaient pas la date butoir de décembre 2007 pour la signature des APE. Or, ce SGP- standard n’est "pas une option", aux yeux de Oxfam qui fait valoir que "le passage à des droits tarifaires du SGP standard aurait un coût très élevé et les pays Acp ont de bonnes raisons de s’en inquiéter".

En ayant recours au SPG-plus, ou "arrangement incitatif spécial pour le développement durable et la bonne gouvernance", l’Ue, selon le postulat deOxfam, pourrait aisément offrir encore à tous les pays Acp un bon accès aux marchés à des niveaux très similaires à l’acès offert dans le cadre de l’Accord de Cotonou tout en restant compatible avec les règles de l’OMC.

 

Accord de partenariat économique Acp-Ue : Géante caravane à Cotonou hier contre les inégalités

20 AVR 2007 – La Matinal - http://www.sonangnon.net/actualites/2007/avril/intlematinal2004_4.php

 

Voir rubrique Bénin

 

Accords de partenariat UE-ACP : Les syndicats veulent plus de temps pour négocier

20 AVR 2007 – Le Soleil - http://www.bilaterals.org/article.php3?id_article=7955

 

Voir rubrique Sénégal

 

Accords de partenariat économique : L’UEMOA exige le respect des engagements

20 AVR 2007 - http://www.sudonline.sn/spip.php?article2108

 

La mise à niveau et la compétitivité des entreprises de l’espace UEMOA, l’exigence du respect des préalables souscrits par les partenaires du Nord pour une compétition saine avant toute signature d’accord dans le cadre des différentes négociations commerciales… et les perspectives d’ouverture de nos fragiles économies aux puissantes entreprises du Nord, préoccupent la Chambre Consulaire Régionale en conclave à Dakar depuis hier.

 

APE dans l’impasse, les ONG se mobilisent

19 AVR 2007 - http://www.rfi.fr/actufr/articles/088/article_51157.asp

 

Les négociations concernant les accords qui libéraliseront à partir de 2008 les échanges commerciaux entre les pays ACP, Afrique-Caraïbes-Pacifique, et l'Union européenne s’enlisent. A l'appel de différentes ONG, plusieurs manifestations devaient avoir lieu devant les ambassades allemandes à travers le monde. L'objectif est de faire pression sur la présidence allemande de l’UE pour faire reporter la date butoir de l’accord ou le rendre plus favorable aux pays ACP.

 

Les filières agricoles et industrielles menacées d’effondrement

Plusieurs ONG, dont l'association britannique Oxfam, ont organisé, jeudi 19 avril, une journée de mobilisation devant les ambassades allemandes à travers le monde, afin d’exercer une pression sur la présidence allemande de l’Union européenne. Pour ces ONG, «l’échéance de la fin 2007 ne doit pas être imposée, si les pays concernés ne sont pas prêts à signer. L’ Union doit s’engager à continuer d’appliquer le système actuel de préférences généralisées, jusqu’à ce que des accords commerciaux équitables soient mis en place».

Accords commerciaux inéquitables entre l'Europe et les pays d'ACP estime l'Oxfam

19 AVR 2007 –  http://www.africatime.com/Benin/nouv_pana.asp?no_nouvelle=321972&no_categorie=2

 

Journée de mobilisation internationale contre des accords commerciaux inéquitables entre l’Europe et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique)

 

Ce jeudi 19 avril 2007,des dizaines de milliers de militants,de travailleurs et de paysans se mobiliseront à travers l’Europe et les pays d’Afrique,des Caraïbes et du Pacifique(pays ACP)et iront manifester devant les ambassades allemandes et les délégations de la Commission européenne. Ils entendent ainsi interpeller l’Allemagne, actuellement à la Présidence de l’Union européenne, afin qu’elle use de son influence pour que les « Accords de partenariat économique »(APE),qui doivent être signés fin 2007, ne soient pas conclus dans leur forme actuelle, particulièrement inéquitable.

 

Contre la signature des APE : La jeunesse africaine déclare la guerre depuis Banjul

16 AVR 2007 - http://www.sudonline.sn/spip.php?article1982

 

De Yaoundé à Abidjan, d’Accras à Nouakchott en passant par Lagos, Freetown, Libreville, Ouagadougou, Dakar (...), la jeunesse africaine regroupée au sein d’Africa Youth Coalition Against Hunger / Coalition africaine des jeune contre la faim (AYCAH) a convergé à Serrekunda en Gambie pour dire « non aux Accords de partenariat économiques ».

 

Le thème de ladite rencontre est : « Big noise campaingn on Epas » (le grand bruit de la campagne contre les Ape). Pour atteindre leurs objectifs, les jeunes ont décidé de sortir des salles d’hôtels et de conférence des grandes villes africaine et partir à la rencontre des populations. Car pour eux, ces dernières sont les concernés directs. En quoi consistent ces accords de partenariat économiques ? Ils sont des accords commerciaux de libre échange en cours de négociation entre l’Union Européenne et les pays de l’Afrique de l’Ouest. « S’ils sont signés sous leur forme actuelle, ces accords compromettront le développement de l’Afrique de l’Ouest et au-delà de toute l’Afrique » informe la conférence de la jeunesse africaine de lutte contre la faim.

 

Négociations APE, révision du TEC... : L’implication du privé en question

14 AVR 2007 - http://www.sudonline.sn/spip.php?article1974

 

Voir rubrique Sénégal

 

L'UE offre aux régions de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique un accès illimité à son marché dans les négociations APE

4 AVR 2007 - http://ec.europa.eu/trade/issues/bilateral/regions/acp/pr040407_fr.htm

 

Aujourd'hui, l'UE a proposé d'éliminer toutes les limitations tarifaires et de contingent restant pour l'accès au marché de l'UE pour toutes les régions de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique dans le cadre des négociations des Accords de Partenariat Economique. L'offre s'étend à tous les produits, y compris les produits agricoles tels que le bœuf, les produits laitiers, les céréales et tous les fruits et légumes. Elle entrera en vigueur immédiatement après la signature d'un accord - avec une phase transitoire pour le riz et le sucre. Seule l'Afrique du Sud fera exception et continuera à payer des droits de douane pour un certain nombre de produits globalement concurrentiels.

 

¨     OMC

Les pays africains préparent une position commune sur les produits spéciaux et sensibles dans les négociations commerciales

25 AVR 2007 - http://www.africatime.com/Benin/nouv_pana.asp?no_nouvelle=322934&no_categorie=3

 

La Commission économique pour l'Afrique (CEA) organise les 3 et 4 mai à Cotonou (Bénin) une réunion ad-hoc du groupe d'experts de haut niveau en vue d'aider les pays africains à convenir d'une définition de leurs produits sensibles et spéciaux compatible avec leurs intérêts dans les négociations commerciales multilatérales.

L'objectif de la réunion est de créer davantage d'opportunités pour le développement africain en permettant aux pays africains de désigner eux-mêmes des produits spéciaux et sensibles dans des domaines importants du point de vue de la diversification économique, de la protection des conditions de vie en milieu rural et de la sécurité alimentaire.

 

La réunion de Cotonou est organisée en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l'Union africaine(UA), le Groupe africain de Genève et le Gouvernement du Bénin.

 

De nouvelles règles commerciales seraient-elles bénéfiques aux pays en développement?

11 AVR 2007 - http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000536/index.html

 

Tout en reconnaissant que la réforme de la politique commerciale agricole multilatérale vise à stimuler le commerce et la croissance économique, la FAO souligne que toute nouvelle règle commerciale devra être compatible avec le premier des Objectifs du Millénaire pour le développement, à savoir réduire de moitié, d’ici à 2015, la proportion de la population souffrant de la faim et celle vivant dans l’extrême pauvreté.

Cette mise en garde, la FAO l'a formulée dans son rapport annuel La situation des marchés des produits agricoles 2006, diffusé aujourd’hui.

 

 

¨     AUTRES ACTUALITES

RIZ : une offre plus abondante et des prix mondiaux qui s’essoufflent

AVR 2007 – http://www.arroz.agr.br/site/interarroz/zip/ia0407fr.pdf

 

Tendances du marché: En avril, les cours mondiaux ont baissé avec l’arrivée de la deuxième récolte asiatique. La tendance haussière observée ces deniers mois devrait cependant reprendre dans les prochaines

semaines en raison de la reprise de la demande globale et d’une baisse probable des disponibilités exportables dans certains pays asiatiques.

 

Marché d’exportation : En Afrique, l’amélioration de la production rizicole de 7% en 2006 reste insuffisante pour faire face aux besoins croissants du continent. Toutefois, les importations, en progression en 2007,  devraient être inférieures par rapport au volume record de 2005.

 

L’agriculture biologique face au défi de la sécurité alimentaire

3 MAI 2007 - http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000550/index.html

 

“L’agriculture biologique n’est plus un phénomène propre aux pays développés. En 2006, elle était pratiquée dans 120 pays sur un total de 31 millions d’hectares et représentait un marché de 40 milliards de dollars”, souligne la FAO dans un rapport Agriculture biologique et sécurité alimentaire présenté à la Conférence internationale sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire qui se tient du 3 au 5 mai 2007 au siège de la FAO.

 

Le rapport reconnaît que “dans les pays en développement, la plupart des produits alimentaires biologiques certifiés sont destinés à l’exportation” et ajoute que “lorsque les cultures de rente sont liées à des améliorations agroécologiques et procurent des revenus supplémentaires aux paysans pauvres, cela entraîne une meilleure autosuffisance alimentaire et un regain de vitalité pour les petites exploitations agricoles”.

 

La catastrophe des aliments ''low cost''

26 AVR 2007 – Le Soir - http://www.infosdelaplanete.org/1860/la-catastrophe-des-aliments-low-cost.html

 

La baisse des prix dans nos supermarchés a un coût humain insoupçonné. Nombre de produits agricoles bon marché sont en effet exportés de pays pauvres au détriment des populations locales.

 

Trente entreprises gèrent un tiers du marché

 

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), entre 1980 et 2001, les cinq plus grandes chaînes d’alimentation de la planète (toutes européennes ou étasuniennes) ont augmenté d’au moins 270% le nombre de pays où elles sont implantées. Une poignée d’entreprises transnationales intégrées verticalement étendent leur contrôle sur le commerce, la transformation et la vente de produits alimentaires. Les trente plus grosses chaînes d’alimentation contrôlent environ le tiers du marché alimentaire mondial. Les conséquences d’une telle globalisation sont d’une part la surabondance et le gaspillage sur des marchés solvables de produits bon marché dans les pays du Nord, et d’autre part la pénurie et la famine dans les pays pauvres, qui sont majoritaires dans le monde. La tendance, favorable aux grands exportateurs, s’amplifiera avec les accords de libéralisation du commerce agricole en cours de négociation, à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou entre l’UE et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

 

L’agriculture face à la dégradation des écosystèmes vitaux

25 APR 2007 - http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000542/index.html

 

L’agriculture offre des solutions intéressantes pour contrer toute une gamme de problèmes environnementaux, selon un rapport présenté par la FAO au Comité de l’agriculture réuni au siège de l’Organisation du 25 au 28 avril 2007.

 

L’agriculture est souvent responsable de la dégradation de l’environnement, notamment lorsque la production alimentaire déroge aux règles de durabilité ou lorsque les écosystèmes sont excessivement exploités ou encore du fait de l’épuisement des ressources naturelles.

Une volonté politique est nécessaire pour stopper la dégradation des écosystèmes grâce à des changements au niveau des politiques, des institutions et des pratiques agricoles. L’agriculture doit figurer au centre de la scène si l’on tient à préserver l’équilibre écologique dont dépendent les générations actuelles et futures, ajoute M. Müller.

 

Riziculture, des chinois pourraient investir environ 15 milliards de francs dans l'ouest

24 AVR 2007 – http://fr.allafrica.com/stories/200704250352.html

 

Une délégation de la société chinoise Sichuan Huansen qui s'apprête à financer un projet de riziculture de 4000 ha en Côte d'Ivoire, a rencontré, hier, à son cabinet, sis à la Caistab, le ministre de l'Agriculture, Amadou Gon. Le but de la visite, a expliqué Zhu Li, le président de la société, était d'obtenir l'appui du ministère à la réalisation du projet dénommé Riz des rives du N'Zo (RIZZO).

 

La bioénergie au service du développement rural?

23 APR 2007 - http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000540/index.html

 

Selon des experts réunis au siège de la FAO à Rome pour évaluer l’impact des biocarburants sur l'environnement et la sécurité alimentaire, la bioénergie pourrait devenir le moteur du développement rural si les gouvernements l'utilisaient à bon escient.

 

Un rôle majeur dévolu aux gouvernements

“Au plan de la sécurité alimentaire, la bioénergie acquiert un sens si nous savons où se trouvent les populations souffrant d’insécurité alimentaire et comment s'y prendre pour améliorer leurs moyens d’existence.

 

Pas de lutte contre la pauvreté sans soutien aux agriculteurs

20 AVR 2007 – Source : Le Monde - http://www.abcburkina.net/content/view/435/lang,fr/

 

Dans son prochain Rapport mondial annuel sur le développement du monde, qui doit être rendu public en septembre, la Banque mondiale encourage les gouvernements des pays pauvres à encadrer et à soutenir leurs paysanneries. La Banque mondiale prend ainsi à contre-pied la doctrine néo-libérale "d'ajustement structurel" quelle a défendue pendant des dizaines d’année. Pour la première fois depuis 1982, ce rapport, qui devrait orienter la nouvelle stratégie de la Banque mondiale, se concentre sur l'agriculture. Délaissée par les politiques de lutte contre la pauvreté, l'aide au secteur agricole redevient un enjeu majeur.

 

La Banque mondiale commence par un constat que nos lecteurs connaissent bien :"Il est frappant de voir que les trois quarts des pauvres des pays en développement sont des ruraux : 2,1 milliards d'individus vivent en dessous du seuil de pauvreté de 2 dollars par jour, soit un tiers de l'humanité (...). Bien que l'agriculture ne soit pas le seul instrument capable de les sortir de la pauvreté, c'est une source hautement efficace de croissance pour y parvenir."

 

 

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