Le coton

Le Burkina est un grand producteur de coton. En 1998, le coton représentait plus de 70 % des recettes d'exportation. Il procure des recettes financières à plus de 2 millions de personnes. 

Cette année (pour la campagne 2001/2002) le Burkina s'apprête à récolter 400 000 tonnes de coton (coton-graine). Un record. Et pourtant l'avenir de cette culture est menacée au Burkina, comme dans les autres pays de l'Afrique de l'Ouest. La menace vient des Etats-Unis qui subventionnent fortement leur production de coton, et entraînent ainsi l'effondrement des cours. C'est ainsi que les cours du coton (coton-fibre) sont passés de 10 FF (1 000 F CFA) à 5 FF (500 F CFA) en ce début du mois de novembre.

Le manque a gagné pour le Burkina Faso s'élève à plus de 40 milliards de FCFA. L'Etat burkinabè se tourne vers la Banque Mondiale au risque de s'enfoncer un peu plus dans la dette.
(Cf. l'article de "L'Événement n° 6 du mois de novembre).

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire l'article de M. Jean-Pierre Boris, tiré de " l'autre Afrique "
N° 6 - 17-23 octobre 2001: Le coton, condamné à mort !

et aussi l'article de Maurice Oudet : La Mondialisation vue par les producteurs de coton africains.

Pour l'évolution des cours du coton ces jours-ci et ces dernières années, rendez-vous sur le site des Echos:
http://bourse.lesechos.fr/IDE/graphes/mctny2e.htm  

Pour essayer de sauver le coton de l'Afrique de l'Ouest, nous allons lancer une campagne internationale contre les subventions, des Etats-Unis et de l'Union Européenne, responsables, pour une part importante, de l'effondrement des cours du coton. 

Déjà l'UNPCB (l'Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina)
le SYCOV (le Syndicat des cotonniers et vivriers) du Mali 
la FUPRO du Bénin 

et La Maison des paysans de Madagascar ont signé un appel commun.

Signalons également la prise de position du ROPPA "Attaquons-nous aux règles du jeu !"

Nous continuons à prendre des contacts avec d'autres pays africains producteurs de coton.
Nous nous tournons également vers les ONG de Solidarité du Nord (Europe, USA) pour créer un réseau de soutien aux producteurs africains.

Certains se demandent si cela vaut la peine de sauver la filière coton de l'Afrique de l'Ouest.
Son coût par rapport à l'environnement serait trop élévé. Voici quelques réponses à ces questions légitimes : Coton et Environnement.

Si vous voulez participer à cette campagne, consultez le dossier
"Sauvons le coton africain"

Si vous avez des suggestions à nous faire, 
vous pouvez nous écrire à campagne.coton@abcburkina.net .

Vous trouverez aussi sur le site de Dagris 
(anciennement CFDT - Compagnie Française des Textiles)
de nombreuses informations sur le coton: www.dagris.fr . 
Vous y trouverez sur la page d'accueil un lien vers le discours de son président Dov Zerah au dîner annuel de l'AFCOT, du 12 octobre 2001. C'est un très bon résumé de la situation. A lire, absolument.

Dans notre revue "Les amis de la terre" un article sur l'importance de l'engrais organique dans la culture du coton : Les amis de la terre n° 12 et surtout un numéro spécial sur la commercialisation du coton : Les amis de la terre n° 14

Voici également une lettre ouverte au Président des Etats-Unis d'Amérique écrite par un enfant du CM2 de l'école de Boni, au Burkina Faso.

Enfin, nous vous proposons quelques photos sur le coton : Galerie coton n° 1   --   
Galerie coton n° 2

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