a b c B u r k i n 

Globalisation économique et commerce international : 
dangers ou opportunités pour les producteurs agricoles du sud ?

Au cours du Salon International de l'Agriculture à Paris, le Cirad a animé une série de conférences sur le thème : "Agricultures du sud faces aux défis écologiques et économiques mondiaux : regard sur les rizicultures. C'est dans ce cadre que le Professeur Chalmin  est intervenu le 25/02/2002 sur le thème :

Globalisation économique et commerce international : dangers ou opportunités pour les producteurs agricoles du sud ?
Voici l'essentiel de son intervention.
Mr Philippe CHALMIN

J'ai trouvé assez symptomatique que, dans une réunion comme celle-ci, consacrée à un produit, au fond peu important dans l'échange international, et dont les échanges sont peu importants par rapport à la production, le riz, vous ayez éprouvé le besoin de parler de globalisation économique et de commerce international ; il est vrai que cela est relativement nouveau et que pendant très longtemps, y compris dans les enceintes académiques, scientifiques et au CIRAD, on a conçu le développement économique comme devant être autocentré.
Je n'ai pas voulu interrompre la verve du Premier Ministre mais je me permets de dire — je suis aussi historien — qu'il nous a dit une énormité lorsqu'il a affirmé que tout décollage économique s'effectuait par le biais du marché intérieur ; cela est faux :
    
- le décollage économique de la Grande-Bretagne s'est fait aux XVIIIe et XIXe siècle aussi par la conquête des marchés internationaux ;    
- le décollage économique, asiatique d’hier, chinois d'aujourd'hui s'est fait en particulier par le développement d'une activité économique d'exportation.
Je ne dis pas que tout s'effectue par l'international, que nous ne devons voir dans un modèle économique que son extraversion. Mais nous sommes obligés de constater que le modèle que nous avions en tête dans les années 60 et 70, les premières décennies du développement, le modèle autocentré a quand même apporté quelques beaux échecs et exemples de non-développement économique ; il en a été un peu de même dans le champ agricole, où nous avons imaginé un développement rural qui devait être autocentré et les années 60 et 70, dans les pays du Sud mais aussi dans ceux du Nord, furent l'âge d'or de politiques agricoles quand même terriblement tournées sur elles-mêmes, sachant que la perception des marchés internationaux était limitée à quelques exportateurs patentés ou bien à quelques cultures dites d'exportation, dont on regrettait — Michel Rocard y a fait référence et je me place un peu en faux par rapport à lui — qu'elles mangeaient la terre des cultures vivrières.

Ce modèle, nous en connaissons les grandeurs et les limites ; je rappelle qu'il aura tout de même été relativement efficace car c'est ce modèle autocentré qui aura par exemple permis l'adoption et l'expansion de la révolution verte dans les années 1960 et 1970, surtout lorsque que sont survenus quelques chocs externes comme la flambée des prix mondiaux entre 1972 et 1976.

En revanche, il est clair qu'aujourd'hui le contexte a quand même largement changé ; le fait que vous vous interrogiez sur la globalisation économique et le commerce international montre bien que les années 1990 sont passées par là ; elles ont apporté l'irruption non seulement d'un certain vocabulaire, mais aussi d'un certain nombre de concepts nouveaux — j'appelle cela le monde, la puce et le marché — c'est-à-dire la mondialisation, la nouvelle économie et le libéralisme, la prise de conscience que quelques belles histoires réussies de développement se sont effectuées dans des contextes quand même relativement ouverts à l'échange international — même si cela n'était pas toujours le cas d'ailleurs dans le champ agricole, car il n'y a pas plus protectionniste, en matière agricole, que la Corée du Sud ou Taïwan. Il est évident que le décollage économique asiatique, auquel on a assisté dans les années 1990 a largement inspiré, en particulier la dominance et la domination d'un nouveau paradigme, celui du temps du marché. A partir des années 1990, nous sommes véritablement rentrés dans une logique de la croyance en une sorte d'efficience suprême du marché, d'une main invisible permettant de résoudre à peu près tous les problèmes, qu'il serait donc dangereux de pervertir par quelque intervention publique que ce soit.

Ceci s'est traduit par une volonté, de la part des organisations internationales, mais également de la part des politiques nationales, de libéraliser, d'ouvrir incontestablement :    
- d'une part les frontières,    
- d'autre part les organisations jusque-là gérants, filières et autres, aux forces du marché.

Sur le plan international, cela n'a pas été très compliqué à réaliser, puisqu'il n'existait de toute manière pratiquement rien, mais sur le plan national, ce fut dans les années 1990 tout un vent de dérégulations, de privatisations. On a vu, en particulier dans les pays du Sud, les libéraux les plus doctrinaires utiliser l'influence qu'ils pouvaient avoir au travers du Fonds, de la Banque, etc. pour se servir un peu de ces pays comme terrain de jeu : ce qu'ils ne pouvaient faire dans la remise en cause des politiques agricoles des pays du Nord, ils le faisaient très volontairement dans les pays du Sud ; ce fut le grand adieu aux caisses de stabilisation, aux boards, à tous les offices qui jusque-là avaient encadré tant l'agriculture d'exportation que l'agriculture vivrière.

Nous avons vécu des années 1990 qui, dans la conception des relations entre agriculture, marché agricole et marchés internationaux, ont été assez souvent décapantes, quelques apprentis sorciers, de bonne volonté certainement, estimant que la seule solution était l'ouverture vers les marchés internationaux. A ce sujet d'ailleurs, je trouve que Michel Rocard a eu tout à fait raison de s'interroger sur la pertinence de l'ouverture vers des marchés du Nord hypothétiques et peut-être moins gratifiants qu'on ne le pense. Cela a constitué incontestablement une période forte, dont on commence aujourd'hui à revenir un peu, en se réinterrogeant sur la pertinence d'avoir, à un moment donné peut-être trop rapidement, jeté le bébé avec l'eau du bain.

A partir de cette analyse, je souhaiterais présenter deux points :    
- le premier, puisqu'il s'agit du thème de dangers et opportunités, consiste à dresser le tableau qu'un économiste libéral — car tel est plutôt mon point de vue même si cela ne transparaît pas vraiment — peut avoir de la réalité de la scène internationale ;    
- dans un autre point, je souhaiterais m'interroger sur ce que l'on peut entreprendre sur le plan international et considérer les dangers, les opportunités et les défis.

La réalité de la scène internationale, lorsque l'on considère les marchés, en particulier agricoles, comporte deux réalités :    
- premièrement, il s'agit de marchés par nature instables, spéculatifs, volatiles, etc. ;    
- deuxièmement, ces marchés sont totalement dénaturés par les politiques des pays développés protectionnistes.

Ainsi, les marchés internationaux des produits agricoles sont des marchés par nature totalement instables : un prix résulte de la rencontre, à un moment donné, d'une offre et d'une demande ; si le rapport offre sur demande varie, le prix varie également. Nous supposerons que la demande est relativement stable ; en revanche, vous le savez, malgré tous les efforts du CIRAD et des agronomes du monde entier, il peut se produire des variations de la production, de la productivité, des rendements : souvenez-vous d'El Niño et autres phénomènes météorologiques de ce genre. Le résultat est que la relation offre/demande, surtout en ce qui concerne les marchés internationaux qui sont un domaine plus étroit que celui de la production, est en permanence variable, engendrant une instabilité naturelle des prix.

En outre, si l'offre excède la demande, il est assez légitime que le prix baisse ; cela n'est pas trop libéral de le dire. En revanche, si la demande excède l'offre, les prix monteront ; les marchés réagissent à cette relation existant entre l'offre et la demande. La caractéristique d'un marché agricole est que je ne sais pas de quoi demain sera fait ; tout producteur qui se rend sur un marché agricole international ou national, s'il n'est pas régulé, est par essence ce que j'appellerai un spéculateur : horrible mot ! pire encore que celui de corruption prononcé par Michel Rocard.

Or, vous êtes tous, lorsque vous êtes producteurs et que vous vendez sur les marchés internationaux, des spéculateurs ; en latin, speculare signifie se projeter dans le lointain, essayer d'imaginer ce que sera demain. Je n'ai pas pris de parapluie aujourd'hui ; j'ai spéculé sur le fait qu'il ne pleuvrait pas. Il faut bien en être conscient : si vous êtes producteurs de riz en Thaïlande et que vous vous placez sur un marché international, vous allez au casino ; peut-être obtiendrez-vous 200 $ ou 400 $ la tonne de votre riz avec 5 % de brisures qualité B de Thaïlande ; mais vous ne savez pas, au moment où vous allez programmer votre campagne, à quel prix vous vendrez votre riz.
Ne m'embêtez pas avec des notions que l'on adore dans les conférences internationales, de ce qui est le juste prix, le bon prix, etc. car cela n'existe pas. Et de ce point de vue, il faut convenir que tous les efforts internationaux pour parvenir à une plus grande stabilité des marchés, les accords internationaux de stabilisation comme il y en eut sur le café, sur le cacao, sur le caoutchouc, etc. ont abouti à des échecs ; plus rien n'existe. Je signale d'ailleurs que le produit qui intéresse plus particulièrement cette journée, le riz, n'a jamais fait quant à lui directement l'objet de quelle stabilisation que ce soit.

On peut éventuellement imaginer optimiser la spéculation sur les marchés internationaux en utilisant d'horribles techniques, qui sont celles des marchés dérivés et des marchés à terme. J'ai d'ailleurs sur le riz une très charmante anecdote : ceux d'entre vous qui auraient la curiosité de retrouver un discours de François Mitterrand à un sommet africain en 1983 ou 1984 trouveront un éloge pour la création d'un marché à terme du riz qui avait été rédigé à l'époque par son conseiller Éric Arnoult, devenu en littérature Éric Orsenna et votre serviteur. Il est probablement dommage que, pour des marchés comme celui du riz, nous ne disposions pas aujourd'hui à l'échelle internationale, de véritables outils de transparence comme les marchés à terme. Mais, de toute manière, ils ne changeront rien ; prenons donc d'abord en compte la réalité de la scène internationale : vous êtes producteur, vous allez sur les marchés internationaux et vous ne savez pas quel sera le prix que vous obtiendrez ; ce prix ne sera pas injuste, négatif, etc., mais simplement la confrontation de l'offre et de la demande.

Jusque-là j'estime qu'il s'agit du libéralisme, du marché pur et dur, notion qui peut choquer, mais au moins, la main invisible du marché fonctionne relativement bien. En revanche, cette main apparaît totalement vérolée lorsque pour un certain nombre de productions, il faut tenir compte d'un état de fait, à savoir qu'en matière agricole, les pays développés maintiennent et maintiendront extrêmement longtemps leur politique agricole. Une chose m'a frappé dans le catalogue de ce que Michel Rocard a dit ce matin de ce que doivent faire les pays du Nord : vous remarquerez qu'il n'a absolument pas dit qu'il fallait réformer la politique agricole commune ou modifier la politique agricole américaine — il n'est pas fou ; nous disposons, que ce soit au niveau européen avec la PAC ou aux États-Unis avec le Farm Bill, des politiques agricoles lourdes — on peut toujours l'imaginer qu'elles vont s'orienter vers un plus grand découplage dans les années à venir — qui sont aujourd'hui fortement perturbatrices du marché.

Commençons, pour être méchant, par les États-Unis. Au mois de mars, ceux-ci vont probablement adopter le Farm Bill le plus cher de leur histoire, avec des inventions diaboliques, de nouvelles méthodes de target prices d'urgence, de deficiency payment qui vont peser encore un peu plus sur les marchés. Pourquoi un pays comme la Thaïlande souffre-t-il aujourd'hui dans ses exportations de riz, si ce n'est qu'il faut entretenir les producteurs de riz américain ? Il en est de même pour le coton, le soja, ainsi que le maïs ; à l'heure actuelle où les marchés agricoles mondiaux sont particulièrement déprimés concernant les grands produits agricoles (en ce qui concerne le cacao et le café, pour une fois, ce n'est pas du fait des États-Unis) tels que :    

- le soja, le maïs (fortement exportés par l'Argentine)    
- le coton (les pays d'Afrique francophone en savent quelque chose !),    
- le riz (je pense la Thaïlande et au Vietnam),    

dans tous ces cas, le facteur perturbateur ayant provoqué l'effondrement des prix est directement la politique agricole américaine : c'est littéralement une situation de très fort isolationnisme agricole de la part des États-Unis, ce qui apparaît d'ailleurs paradoxal, si l'on considère l'image qu'ils veulent se donner à l'échelle mondiale. On peut tenir des propos aussi incisifs à propos du Japon et de la politique agricole commune, sans avoir la cruauté d'aller jusqu'à compter toutes les subventions dont bénéficie la riziculture de la plaine du Pô en Italie, pour reprendre le cas du riz.

La crainte que l'on peut nourrir, de ce point de vue, réside dans le fait qu'aujourd'hui, les États-Unis comme l'Europe dépensant à peu près les mêmes sommes, de manière d'ailleurs aussi inefficace en matière agricole, risquent de se neutraliser ; ma crainte est que du processus lancé à Doha ne sorte rigoureusement rien, et certainement rien de positif pour les pays du Sud.
Prenez le cas du sucre : en matière sucrière, la PAC et la politique agricole américaine sont à peu près aussi dramatiquement subventionnantes, puisque le betteravier européen, tout comme son collègue betteravier ou producteur de canne aux États-Unis touche grossièrement 25 cents la livre, alors que le prix du marché mondial actuel est de 6 cents ; c'est à ce prix que la Thaïlande exporte son sucre. Dans la mesure où l'Europe et les États-Unis se neutralisent, le sucre est un merveilleux produit qui est passé au travers de toutes les vagues, de toutes les réformes, à se demander même parfois s'il est un produit agricole.
Ainsi, la réalité de la scène internationale comporte deux éléments importants :    
- premièrement, des marchés instables dont on ne sait pas ce qu'ils seront demain, ce qui est certes la logique des marchés mais qui pose bien entendu un problème pour des acteurs agricoles, et    
- deuxièmement, pour de très nombreux produits dont le riz qui est quand même directement concerné, il faut tenir compte de l'irresponsabilité des politiques agricoles des pays du Nord.

Il est très beau de dire que nous allons ouvrir nos marchés, mais nous le faisons lorsqu'il n'y a pas directement concurrence ; cependant pour les produits lourds, les grand produits de l'exportation, les États-Unis et l'Europe restent fondamentalement perturbateurs et le resteront. L'oubli de Michel Rocard dans son discours était pour moi tout à fait symptomatique en ce sens.
Face à cela, que faire sur le plan national ?    
Je souhaiterais juste évoquer trois éléments : le premier est qu'il ne faut pas détruire vos politiques agricoles ; il est évident que, sans aller jusqu'aux excès des pays du Nord, il me semble que les pays du Sud ont le droit — je dirais même le devoir — de protéger leurs marchés. Le problème est celui d'un subtil équilibre. Je reprends l'expression du livre de Bertrand Hervieu, aujourd'hui président de l'INRA — du droit des peuples à se nourrir eux-mêmes et je l'étendrai au droit des pays du Sud à avoir, lorsqu'ils le peuvent, des politiques agricoles.

Il est clair qu'on peut se dire qu'un agriculteur européen ou américain peut éventuellement subir aujourd'hui les aléas du marché ; nous avons lancé en France il y a quatre ou cinq ans un marché à terme du blé. Je pense que maintenant les agriculteurs européens peuvent commencer à barboter dans le bain du marché ; en revanche, lorsque j'entends des personnes très brillantes du FMI et de la Banque mondiale m'affirmer que cela est très simple, que l'agriculteur de Côte d'Ivoire pourra s'arbitrer sur le marché à terme du cacao à New York, je rigole : cela n'est pas possible ; il y a un devoir de maintenir des systèmes de protection, en particulier d'ailleurs un peu plus en ce qui concerne l'agriculture vivrière, bien entendu en maintenant ce subtil équilibre nécessaire, mais qui n'est jamais évident, entre le prix qu'il faut arriver à garantir aux producteurs et éventuellement celui que le consommateur peut payer.
Inclus dans cette problématique se pose d'ailleurs tout le problème de savoir comment gérer les filières d'exportation ; on a surtout parlé ici des agricultures vivrières ; mais nous disposons malheureusement d'un très bel exemple qui est en train de se dérouler sous nos yeux, probablement pas le plus optimal, à savoir la manière dont un pays comme la Côte d'Ivoire est en train de gérer son système d'exportation du cacao ; il me semble — et je serais très intéressé par écouter le représentant thaïlandais — qu'en matière de production de riz, nous avons beaucoup de choses à apprendre d'un certain pragmatisme thaïlandais (peut-être est-ce parce que je n'y connais rien que je le trouve très beau).

En outre, il est également évident — et Michel Rocard l'a rappelé — que le développement agricole réside dans l'idée de diversifier, de ne pas mettre l'intégralité de ses oeufs dans le même panier, ce qui relève de l'évidence.    

En conclusion, évoquons dangers, opportunités et défis. Les dangers sont bien entendu ceux de la stabilité. Je pense que pour l'instant, les pays du Sud doivent maintenir leurs barrières ; l'instabilité est naturelle sur les marchés agricoles mondiaux ; elle y est même souhaitable, puisque lorsqu'un prix baisse, c'est un message envoyé qui signifie une trop grande production et qu'il faut donc ajuster, ce dont je pense que de nombreux systèmes agricoles des pays du Sud en sont incapables.
Le second danger réside dans la dépendance des marchés internationaux, lorsqu'un produit représente l'essentiel des recettes à l'exportation ; à ce sujet, il faut probablement arriver à mettre ses oeufs dans des paniers différents.

Enfin, le dernier danger est aussi celui d'être la malheureuse victime des contradictions des agricultures du Nord. Aujourd'hui, le prix du riz dépend de l'influence des groupes de pression d'agriculteurs de Louisiane et du Texas sur la protection de leur propre marché, de leur propre existence. Il est actuellement symptomatique de remarquer que l'exercice américain du Farm Bill est bloqué par un certain nombre de représentants et de sénateurs des États du Sud sur les deux productions que sont le riz et le coton. Il ne faut pas négliger ces dangers.

Concernant les opportunités, il faut considérer que, d'une part, il y a tout de même des besoins alimentaires à l'échelle de l'humanité que, sur une longue période, il faudra bien remplir et je ne crois pas que l'autosuffisance sera suffisante ; on observe incontestablement des ouvertures de marchés et d'ailleurs, l'impact de l'adhésion de la Chine à l'OMC en est un exemple. Il existe également des créneaux ou des niches dans nombre de marchés : s'il y a un marché pour le non-OGM, produisez-en ! Et au contraire, pour un certain nombre de filières, il y a probablement des opportunités à saisir.
Paradoxalement, suivant ma perception, le défi n'est pas celui des marchés ni de l'espace international ; mais beaucoup plus, d'après la perception que j'en ai celui de la gestion des filières ; il faut essayer, dans cette gestion des filières qui ont été souvent terriblement tournées vers le national, dont des forces extérieures pas forcément toujours bienveillantes voudraient voir la disparition totale, de les faire bien évoluer de manière à tenir compte du message envoyé par la situation internationale, sans toutefois en être totalement dépendant.

Voilà en quelques mots dépeinte l'obscure clarté qui tombe des marchés ; elle n'est de toute manière probablement pas suffisante pour éclairer l'importance des problèmes nationaux.

Mr Philippe CHALMIN

 

Nous remercions vivement Mr Philippe CHALMIN 
qui nous a autorisé à publier son intervention sur notre site.


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