L'Association NTBF ( www.ntbf.net )
( Nouvelles Technologies au Burkina Faso )
a été créée le samedi 9 mars à Ouagadougou. Elle s'attachera, dans
un premier temps, à développer des actions de formation et de
sensibilisation aux nouvelles technologies de l'information et de la
communication (NTIC). Les formateurs pressentis pour cette
formation sont issus de grandes écoles ou titulaires d'un DUT
d'informatique. Le public cible pour ce type de formation est constitué
d'informaticiens, d'étudiants en informatique et d'enseignants. Les
personnes formées s'engageront à démultiplier auprès de leurs
collègues et structures (associations et écoles, notamment), les
connaissances acquises. Linux : libre avant tout. Le
monde du logiciel libre offre à l'Afrique une chance inespérée de
s'approprier les technologies logicielles et leur développement potentiel
: les solutions Linux sont gratuites et réutilisables sans restriction.
Le code source des applications est modifiable ( on parle d' "open
source" ), offrant l'opportunité de les adapter aux besoins
spécifiques de tous. Soulignons enfin l'esprit de partage et d'entraide
qui règne parmi les utilisateurs de logiciels libres. StarOffice
et les langues africaines. La suite StarOffice est un des
logiciels phares qui fonctionnent sur Linux, dont le code source est
disponible. Le SEDELAN se propose de l'adaptée aux langues du Burkina (et
si possible, par la suite à l'ensemble des langues de l'Afrique de
l'Ouest). Ce qui permettra, entre autres, de créer des dictionnaires
orthographiques pour chacune des langues souhaitées, et donc de publier
des documents de qualité. Reste une difficulté : aujourd'hui, en
Afrique de l'Ouest, chacun se débrouille pour écrire sa langue avec un
ordinateur. Plusieurs façons de faire coexistent, sans harmonisation.
C'est ainsi que, le plus souvent, un document, sous forme de fichier
informatique, écrit dans une langue de l'Afrique de l'Ouest n'est lisible
que par celui qui l'a écrit ! ! Les polices de caractères des uns et des
autres ne sont pas compatibles. Quelle autorité peut favoriser une telle
harmonisation. Pour notre part, nous pensons que la Francophonie est bien
placée pour susciter un tel projet. Pour notre part, comme responsable du
SEDELAN, nous sommes prêt à collaborer à une telle entreprise.
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