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Une saison de culture

Quand tombent les premières pluies, ceux qui pratiquent la culture attelée, préparent le sol.

Comme ce jeune homme de Loroni, avec sa sœur. Dans le nord du pays, le plus souvent, ceux sont les ânes qui tirent la charrue.

D'autres se précipitent pour semer sans préparer le sol. 

Pour ce travail, certains se courbent toute la journée, mettant les graines en terre à la main, et refermant le poquet avec leurs pieds.

Ailleurs, ce travail se fait en deux temps. Quelqu'un prépare les trous avec un semoir fixé au bout d'un long bois. Puis une autre personne passera mettre les graines en terres et les recouvrir.

Bientôt ce sera le temps des cultures. C'est une course de vitesse entre le mil et les mauvaises herbes.

Pendant un mois, il faut travailler dur pour arracher les mauvaises herbes.

Au mois d'août, quand le mil a grandi, il faut repasser déherber à nouveau, mais cette fois on est un peu moins pressé : le mil a déjà gagné la partie.

Pendant ce temps les enfants sont chargés de garder le petit bétail : les chèvres et les moutons.

Cela se fait souvent par quartier. Toutes les bêtes d'un même quartier sont rassemblées en un seul troupeau, et les enfants de ce quartier les gardent ensemble.

Quand les pluies sont abondantes, les récoltes sont bonnes, et c'est la joie au village.

Cette année 2000, au Burkina, la situation n'est pas la même pour tous. Les récoltes sont bonnes dans le sud-ouest du pays. 

Par contre, dans le nord et l'est du pays, c'était la sécheresse. Certains n'ont presque rien récolté. 

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