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Une bonne façon de     cultiver : le zaï Au Burkina, surtout dans le nord du pays, les paysans cultivent, de plus     en plus, selon la méthode du zaï; Cette méthode vient du Yatenga. Elle     donne de bon résultats même quand la pluie est en retard, et même quand     la pluie manque.Quand la pluie est bonne, les récoltes sont très bonnes. Cette méthode     est très bonne pour les semences améliorées qui ont besoin d’une bonne     nourriture.
 Avant la pluie Les cultivateurs creusent des petits trous dans leurs champs. Ils placent     ces trous comme pour semer,en lignes et avec les bonnes distances entre eux (bons écartements).
 Ils font ces trous plus grands que pour semer,
 ils les font grands comme une calebasse pour boire.
 Ils remplissent ces trous avec du fumier bien décomposé ou du compost qu’ils     apportent et ils ferment ces trous avec la terre tirée du trou.
 Ils sèment tout de suite si la pluie peut venir vite
 ou bien ils sèment après la première bonne pluie.
 Pourquoi cette façon de faire est bonne là où il ne pleut pas     beaucoup  ?   
Les trous boivent l’eau des premières pluies;elle ne coule pas et mouille bien la terre.
 Le compost ou le fumier décomposé retiennent bien l’eau :elle s’évapore moins vite et ça sèche moins vite que la     terre, et les cultures ne souffrent pas trop si la pluie manque plusieurs     jours.
 Le compost ou le fumier sont une bonne nourriture pour les     cultures :les jeunes pieds de mil, de sorgho ou de maïs poussent vite.
 Dans la partie nord du Burkina, et même au centre, l’eau manquent     souvent. Aussi, de plus en plus, les cultivateurs font de cette façon qui s’appelle     zaï au Yatenga, son pays d’origine. Fais de     même, tu ne seras pas déçu. |