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des éléphants et des hommes (suite) |
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Dès la création de ce site, nous avons posé la question
: comment sauver les
éléphants sans le faire sur le dos des paysans qui ont parfois du mal à
nourrir leur propre famille ?
A l'époque, ils étaient déjà plus de 4 000. Aujourd'hui, on peut estimer que le nombre des éléphants approchent les 4 500 ! Ils sortent de plus en plus des réserves qui leur ont été attribuées. Ils font d'énormes dégats. Et les paysans sont très mal indemnisés, voire pas du tout ! Dans le Tuy, par exemple, la population à demander à son député (du parti au pouvoir) de les débarrasser des éléphants. Il n'a rien fait, ou n'a rien pu faire ! Aux dernières élections, dans cette région, le parti au pouvoir a subi un net recul. Pourtant, il y a des fonds pour indemniser les paysans. Ils sont sûrement insuffisants, mais aussi mal gérés. Les paysans qui font l'effort de faire dresser un procès verbal n'obtiennent rien. La plupart ne le font plus. Nous publions aujourd'hui un de ces procès verbaux pour attirer l'attention des autorités burkinabè sur cette question, mais aussi à l'attention de tous ceux qui sont prêts à se mobiliser pour défendre les éléphants, et qui trop souvent ne se soucient pas des paysans qui doivent les supporter. |
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